Communauté locale de l’Immaculée-Conception (C-13)
RLS de Sherbrooke
Consultez le Tableau de bord des communautés et les cartes thématiques pour 2016 (3e édition)
l’Immaculée-Conception (C-13)
Les citoyens et les acteurs du milieu se prononcent
(Juin 2019)
Portrait quantitatif
- Le quart de la population de la communauté est âgé entre 18 et 29 ans, une tendance nettement supérieure à moyenne sherbrookoise et estrienne. Il s’agit de l’une des communautés en Estrie où ce groupe d’âge est le plus représentatif. L’âge médian a diminué entre 2006 et 2016 pour s’établir à 36 ans.
- Près d’un résident sur deux habitent toujours le même logement cinq années après, soit une amélioration entre 2006 et 2016. Immaculée-Conception fait partie des communautés en Estrie où la stabilité résidentielle est la plus faible. Après un an, ce sont quatre personnes sur cinq qui habitent toujours le même logement.
- Environ 8% des logements nécessitent des réparations majeures dans la communauté, une réalité supérieure à la moyenne sherbrookoise. La qualité des logements s’est tout de même améliorée entre 2006 et 2016.
- Immaculée-Conception est l’une des communautés où l’immigration récente est la plus importante en Estrie. Environ 13 % de la population locale est issue de l’immigration.
- Entre 2006 et 2016, davantage de femmes âgées entre 25 et 64 ans ont obtenu l’équivalent d’au moins un diplôme d’études secondaires. Pour le même groupe d’âge chez les hommes, la tendance est à l’inverse; il y a plus d’hommes qui n’ont pas leur diplôme d’études secondaires.
- Le nombre de personnes séparées, divorcées ou veuves est en diminution entre 2006 et 2016 et se compare à la moyenne sherbrookoise et estrienne. Bien qu’une diminution soit aussi observée sur la même période, le quart de la population de la communauté vit au sein d’une famille monoparentale, une réalité nettement plus élevée que les moyennes sherbrookoises et québécoises.
- Près de trois ainés sur cinq déclarent avoir une ou plusieurs incapacités avec un impact sur leurs activités dans la vie quotidienne. (état de santé physique, mentale et problème de santé : difficultés à entendre, voir, communiquer, marcher, monter un escalier, se pencher, etc.) Il s’agit de l’une des communautés en Estrie où cette réalité est la plus marquée.
Forces perçues
- Les citoyens sentent qu’ils ont leur place dans la communauté et un attachement particulier à ce « petit village », particulièrement chez les résidents qui y habitent depuis de nombreuses années. Ce sentiment est aussi partagé par les professionnels qui travaillent à l’école ou dans les organismes communautaires. Ils apprécient la proximité des parcs, de l’école LaRocque, de l’Église nombreux et en périphérie, des commerces pour se rencontrer. L’école LaRocque est considérée comme un lieu d’information pour savoir ce qui se passe dans la communauté
- Les citoyens et les organisations discutent ensemble des problèmes rencontrés (familiaux, alimentaires, sportifs, etc.) pour trouver des solutions. La confiance est réciproque pour partager les idées et les mettre en action.
- La communauté peut d’ailleurs compter sur le soutien de ressources humaines ou organisationnelles qui proviennent de l’extérieur dans la réalisation des projets. Des ressources comme le CIUSSS de l’Estrie-CHUS, Estrie Aide, la Grande Table ou Moisson Estrie viennent appuyer les ressources déjà présentes à l’intérieure de la communauté (Maison des Grands-Parents, Maison des jeunes, SAFRIE, etc.)
Défis perçus
- Certains besoins de base (se vêtir ou se nourrir par exemple) ne sont pas comblés à cause, notamment, d’un manque suffisant de moyens financiers. Ce constat se reflète aussi dans l’achat du matériel scolaire ou dans les soins élémentaires.
- De nombreuses ressources, provenant majoritairement de l’extérieur de la communauté, sont disponibles pour accompagner les citoyens, mais il y a un défi au niveau de la promotion (les faire connaître) et dans la fréquentation (comment et quand les utiliser) par les citoyens. Donner des consignes détaillées aux parents, par exemple, contribuerait à une meilleure connaissance et utilisation des ressources.
- La mobilisation et le recrutement des bénévoles représentent un défi pour la communauté. Ce sont souvent les mêmes bénévoles qui s’impliquent et lorsqu’ils en parlent à d’autres citoyens, ils perçoivent un désintérêt. Le manque d’information, de sensibilisation et l’absence d’un moyen de transport sont quelques-unes des causes avancées. Également, les lieux et les opportunités pour être bénévoles ne sont pas suffisamment connus des citoyens.
- La Concertation École LaRocque-Communauté existe depuis 2014 et souhaiterait mobiliser davantage les citoyens aux rencontres décisionnelles, aux consultations et durant les assemblées de quartier. Beaucoup de citoyens ne connaissent pas la table de quartier, son rôle et ce qu’elle peut réaliser pour la communauté.
- Les citoyens n’ont pas accès une offre alimentaire variée, de qualité et à prix raisonnable à l’intérieur des limites de la communauté. La fermeture du Provigo a été une perte pour plusieurs citoyens, particulièrement pour les aînés. Les épiceries et autres commerces se trouvent en périphérie et l’accès en autobus est plus difficile. Le relief géographique (les cotes) peut aussi compliquer le déplacement à pied vers ces épiceries
Enjeux perçus
- La collaboration, le partenariat et la concertation sont des enjeux de mobilisation qui ont un fort potentiel pour la communauté ce qui contribue à l’appartenance et à la création d’un environnement favorable, inclusif et sécuritaire autant pour les citoyens que les organisations.
- La participation, l’implication et l’engagement sont des leviers de mobilisation pour que le citoyen devienne un acteur dans le développement de sa communauté. Certains citoyens souhaiteraient s’impliquer, mais ne savent pas à qui s’adresser ou même « comment faire ».
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