Jardins-Fleuris (C-6)

Communauté locale des Jardins-Fleuris (C-6)

RLS de Sherbrooke

 

Consultez le Tableau de bord des communautés et les cartes thématiques pour 2016 (3e édition)

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Le portrait quantitatif : ce que les chiffres nous disent

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Les citoyens et les acteurs du milieu se prononcent

(Juin 2019)

Portrait quantitatif

  • L’une des communautés où la part relative à la population féminine est la plus importante en Estrie. Par ailleurs, un peu plus de deux femmes sur cinq sont sans emploi.
  • Près d’une personne sur quatre est âgée de 65 ans et plus, ce qui est plus élevé que la moyenne sherbrookoise et estrienne, les 75 ans ou plus étant plus représentatifs dans le groupe d’âge des aînés. Par ailleurs, le revenu médian après impôt des 65 ans ou plus est peu élevé et un peu plus d’une personne âgée de 65 ans ou plus dans les ménages privés disposent d’un faible niveau de ressources monétaires.
  • Il s’agit de l’une des communautés plus densément peuplées en Estrie. Un peu moins du quart des logements sont occupés par leur propriétaire, soit l’une des communautés estriennes où les résultats sont les plus bas pour ce type d’indicateur. On constate également que la mobilité de la population de cette communauté est très élevée, malgré des loyers bruts abordables et la faible proportion de logements nécessitant des réparations majeures.
  • Une personne sur dix ne parle pas français à la maison, une réalité à la hausse entre 2006 et 2016. Environ 13 % de la population locale est issue de l’immigration.
  • La proportion de personnes âgées de 25 à 64 ans sans diplôme d’études secondaires est plus élevée que la moyenne québécoise et sherbrookoise, tant pour les femmes que pour les hommes. La situation s’est toutefois améliorée entre 2006 et 2016 chez la population féminine.
  • Il s’agit du territoire en Estrie, où les gens dépendent le plus des transferts gouvernementaux comme source de revenus. C’est également l’une des communautés estriennes où se retrouve la plus forte proportion de gens vivant sous le seuil de faible revenu.
  • Le revenu médian des jeunes âgés de 15 à 24 ans est nettement supérieur à celui enregistrés chez ce même groupe d’âge à Sherbrooke et en Estrie, en plus de s’améliorer entre 2006 et 2016.
  • Les indices de défavorisation sociale et matérielle sont très élevés puisque toutes les composantes désavantagent la communauté par rapport au Québec.
  • Près d’une personne sur trois âgées de 0 à 64 ans et près de quatre personnes sur dix âgées de 65 ans ou plus, déclarent avoir une ou plusieurs incapacités avec un impact sur leurs activités dans la vie quotidienne. (état de santé physique, mentale et problème de santé : difficultés à entendre, voir, communiquer, marcher, monter un escalier, se pencher, etc.)

Forces perçues

  • La communauté bénéficie d’un environnement dynamique. La présence de jeunes familles qui fréquentent l’école primaire contribue à renforcer les liens entre les résidents. Les citoyens se font confiance au point de se partager des idées et d’élaborer une vision commune.
  • Les citoyens et les organisations travaillent à développer ensemble une vie de quartier, tels que la Maison de quartier, la bibliothèque de quartier, le projet Soccer ou le projet Prendre sa place. Ils discutent aussi des problèmes rencontrés et trouvent des solutions pour améliorer leur bien-être avec le soutien de diverses ressources extérieures à la communauté.
  • Les citoyens sentent qu’ils ont une place dans la communauté, « comme dans une famille », et se retrouvent dans divers lieux de rassemblements comme au parc Jardins-Fleuris, dans les cours des habitations l’Équerre – jardins communautaires, au local des jeunes, lors des fêtes de quartier (au RAME, dans la rue) ou encore lors des assemblées de quartier (dans le gymnase de l’école). Ils échangent aussi à travers les réseaux sociaux.
  • Il y a une diversité de services à proximité pour répondre aux besoins de tous les jours et la communauté est adéquatement desservie par la Société de transport de Sherbrooke.

Défis perçus

  • Les citoyens, plus particulièrement les personnes sans emploi, les familles monoparentales ou avec de nombreux enfants, font face à un manque de moyens financiers pour répondre à leurs besoins de base.
  • De nombreuses ressources sont disponibles pour les citoyens, mais certains les ignorent, ne savent pas comment les utiliser ou en deviennent dépendants.
  • Ce sont souvent les mêmes citoyens qui s’impliquent dans les activités, ce qui représente un défi au niveau de la mobilisation. L’implication citoyenne est d’ailleurs plus élevée lorsque l’on part de leurs besoins et leurs idées. Les citoyens ont aussi besoin d’être accompagnés ou encadrés dans la mise en action des projets.

Enjeux perçus

  • La collaboration, le partenariat et la concertation sont perçus comme des enjeux à fort potentiel de développement que la communauté gagnerait à préserver ou à renforcer. En revanche, la conciliation des points de vue divergeant entre les citoyens, les intervenants et les organisations est souhaitée pour un meilleur arrimage des pratiques ou des projets.
  • L’environnement favorable, les lieux de rassemblement et le fort sentiment d’appartenance des citoyens à la communauté devraient être maintenus. Cependant, des efforts doivent être fournis pour impliquer et faire participer plus de personnes, car ce sont souvent les mêmes qui sont présentes ou se mobilisent dans la prise en charge des actions pour la communauté.
Personnes-ressources :
Yvon Boisvert, Ville de Sherbrooke

819 822-6060 | Courriel

 

Aurélie Marcil, CIUSSS de l’Estrie – CHUS
819-780-2220 #45668 | Courriel
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